Pourquoi les voitures françaises se vendent mal aux USA ?
Publié le : 2015-05-27

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La gastronomie, les produits cosmétiques, les vêtements de luxe, les bijoux et la mode « Made in France » ne manquent pas aux Etats-Unis d’Amérique… Mais qu’en est-t-il des voitures ?
Les Américains, et c’est connu, raffolent des grosses cylindrées, des SUV et autres ‘’Pick up’’, par conséquent, les constructeurs japonais, allemands, coréens et italiens l’ont compris, et profitent de cet appétit démesuré pourvoyeuse de marges juteuse.
Le seul français qui a une pseudo-présence aux Etats-Unis est Renault, sachant qu’il est actionnaire majoritaire de la marque nippone Nissan. Il existe d’autres voitures vendues chez l’Oncle Sam comme la minuscule ‘’Smart’’ (qui appartient à Mercedes-Benz) ou encore la Toyota Yaris fabriquée à Valenciennes, mais ces dernières sont issues de marque étrangère et ne sont pas 100 produit français.
Il faut savoir que PSA et Renault ont déjà mis les pieds aux ‘’States’’ et ont côtoyé le marché automobile américain et ce dès les années 60. En effet, les trois marques françaises à savoir, Citroën, Peugeot et Renault ont tenté l’aventure américaine, une aventure soldée par un échec total, car à l’époque, la star des routes américaines était la légendaire « Beetle » de chez l’Allemand « Volkswagen » défiant même les Chevrolet et autres Ford en ce temps-là. La crise pétrolière de 1973 a eu raison de Citroën qui quitta la première le sol américain.
A la fin des années 70, Renault est sur le point de réaliser son rêve américain, en s’offrant le géant AMC (en l’achetant à 5 et en leur fournissant 135 millions de dollars US en prêt, en échange d’un accès au réseau de vente d'AMC pour ses automobiles) cette dernière possédait un produit prometteur la « Jeep Cherokee », un coup de génie que venait de réaliser Renault. Tout a été étudié, ambitieux de conquérir ce marché de plus en plus florissant, la marque française fabrique de nouveaux moteurs et améliore ses usines… Sans succès, les ventes sont décevantes, mis à part celle de quelques « Jeep ». Manque de veine, Renault reçoit, dans la dérive, le coup de grâce avec l’assassinat de son PDG « Georges Besse » 7 ans plus tard. Renault, par la décision de « Raymond Lévi » (Président d’honneur de la marque) solde son activité américaine en la revendant pour 1.5 milliards de dollars à Chrysler, qui, avec de plus grandes ambitions, en fera une très bonne affaire, ironie de l’histoire, la marque « Jeep » est aujourd’hui l’une des marques les plus rentables de Chrysler !
Peugeot sera la dernière à quitter les USA en 1991, terrassée par la concurrence japonaise et d’une demande trop faible.
Selon des spécialistes de l’automobile et des chercheurs américains et même européens, la mauvaise intégration des marques française aux Etats-Unis peut s’expliquer selon plusieurs hypothèses, la première étant un problème réglementaire, les normes étaient différentes à l’époque entre les USA et l’Europe, il fallait réduire les émissions de CO2 (qui était plus élevées en Europe) et pour ce faire, les Français se devaient de modifier le taux de compression de leurs moteurs, ce qui change les caractéristiques et rend la voiture fragile. La deuxième hypothèse parle du problème d’adaptation des produits utilisés, explication : Pour déneiger les routes, des produits chimiques et un genre de sel sont utilisés, différents de ceux utilisés en Europe, par conséquent, les voitures françaises se trouvaient rouillées en hiver. La troisième hypothèse étant la fragilité des châssis et carcasses des voitures françaises, la qualité des matériaux utilisés, les faibles équipements et le manque de puissance des motorisations proposées (Il faut des véhicules adaptés au « Highway » américaine). La quatrième hypothèse concerne le réseau de concessionnaire trop faible par rapport à la surface des Etats-Unis, en y ajoutant un problème d’approvisionnement en pièces détachées et un coût d’entretien élevé, logique !
Un Come-back aux Etats-Unis peut-être possible pour PSA (Peugeot – Citroën). Mais la manufacture sochalienne se focalise plutôt sur les marchés émergents, des marchés en expansion et juteux, là où les réglementations sont moins strictes, quasi inexistantes même dans certains pays. Une autre raison est évoquée, afin de pouvoir déguster une part de gâteau du marché Américain, il faudrait un réseau de distributeurs qui coûte des milliards d’Euro, un investissement à la fois dangereux et incertain, et pour cause, les américains restent friands et fan de SUV et de Pick Up, une gamme délaissée par les constructeurs français. Le géant américain Général Motors a décroché 7 du capital de PSA en 2012, néanmoins la France n’est pas prête de voir une Peugeot 308, une Renault Clio ou une Citroën C4 rouler sur le sol américain.
Possible ? Seul le temps nous le dira …
Les Américains, et c’est connu, raffolent des grosses cylindrées, des SUV et autres ‘’Pick up’’, par conséquent, les constructeurs japonais, allemands, coréens et italiens l’ont compris, et profitent de cet appétit démesuré pourvoyeuse de marges juteuse.
Le seul français qui a une pseudo-présence aux Etats-Unis est Renault, sachant qu’il est actionnaire majoritaire de la marque nippone Nissan. Il existe d’autres voitures vendues chez l’Oncle Sam comme la minuscule ‘’Smart’’ (qui appartient à Mercedes-Benz) ou encore la Toyota Yaris fabriquée à Valenciennes, mais ces dernières sont issues de marque étrangère et ne sont pas 100 produit français.
Il faut savoir que PSA et Renault ont déjà mis les pieds aux ‘’States’’ et ont côtoyé le marché automobile américain et ce dès les années 60. En effet, les trois marques françaises à savoir, Citroën, Peugeot et Renault ont tenté l’aventure américaine, une aventure soldée par un échec total, car à l’époque, la star des routes américaines était la légendaire « Beetle » de chez l’Allemand « Volkswagen » défiant même les Chevrolet et autres Ford en ce temps-là. La crise pétrolière de 1973 a eu raison de Citroën qui quitta la première le sol américain.
A la fin des années 70, Renault est sur le point de réaliser son rêve américain, en s’offrant le géant AMC (en l’achetant à 5 et en leur fournissant 135 millions de dollars US en prêt, en échange d’un accès au réseau de vente d'AMC pour ses automobiles) cette dernière possédait un produit prometteur la « Jeep Cherokee », un coup de génie que venait de réaliser Renault. Tout a été étudié, ambitieux de conquérir ce marché de plus en plus florissant, la marque française fabrique de nouveaux moteurs et améliore ses usines… Sans succès, les ventes sont décevantes, mis à part celle de quelques « Jeep ». Manque de veine, Renault reçoit, dans la dérive, le coup de grâce avec l’assassinat de son PDG « Georges Besse » 7 ans plus tard. Renault, par la décision de « Raymond Lévi » (Président d’honneur de la marque) solde son activité américaine en la revendant pour 1.5 milliards de dollars à Chrysler, qui, avec de plus grandes ambitions, en fera une très bonne affaire, ironie de l’histoire, la marque « Jeep » est aujourd’hui l’une des marques les plus rentables de Chrysler !
Peugeot sera la dernière à quitter les USA en 1991, terrassée par la concurrence japonaise et d’une demande trop faible.
Selon des spécialistes de l’automobile et des chercheurs américains et même européens, la mauvaise intégration des marques française aux Etats-Unis peut s’expliquer selon plusieurs hypothèses, la première étant un problème réglementaire, les normes étaient différentes à l’époque entre les USA et l’Europe, il fallait réduire les émissions de CO2 (qui était plus élevées en Europe) et pour ce faire, les Français se devaient de modifier le taux de compression de leurs moteurs, ce qui change les caractéristiques et rend la voiture fragile. La deuxième hypothèse parle du problème d’adaptation des produits utilisés, explication : Pour déneiger les routes, des produits chimiques et un genre de sel sont utilisés, différents de ceux utilisés en Europe, par conséquent, les voitures françaises se trouvaient rouillées en hiver. La troisième hypothèse étant la fragilité des châssis et carcasses des voitures françaises, la qualité des matériaux utilisés, les faibles équipements et le manque de puissance des motorisations proposées (Il faut des véhicules adaptés au « Highway » américaine). La quatrième hypothèse concerne le réseau de concessionnaire trop faible par rapport à la surface des Etats-Unis, en y ajoutant un problème d’approvisionnement en pièces détachées et un coût d’entretien élevé, logique !
Un Come-back aux Etats-Unis peut-être possible pour PSA (Peugeot – Citroën). Mais la manufacture sochalienne se focalise plutôt sur les marchés émergents, des marchés en expansion et juteux, là où les réglementations sont moins strictes, quasi inexistantes même dans certains pays. Une autre raison est évoquée, afin de pouvoir déguster une part de gâteau du marché Américain, il faudrait un réseau de distributeurs qui coûte des milliards d’Euro, un investissement à la fois dangereux et incertain, et pour cause, les américains restent friands et fan de SUV et de Pick Up, une gamme délaissée par les constructeurs français. Le géant américain Général Motors a décroché 7 du capital de PSA en 2012, néanmoins la France n’est pas prête de voir une Peugeot 308, une Renault Clio ou une Citroën C4 rouler sur le sol américain.
Possible ? Seul le temps nous le dira …
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