Ferhat Ait Ali: un quota de 200.000 unités par an et une troisième marque veut investir en Algérie

Publié le : 2020-09-02

Lors d'un entretien accordé à la chaîne de télévision "El Hayat TV", le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali, a abordé de nombreux points importants qui figuraient dans le cahier des charges de construction et d'importation de voitures, en plus de l'avenir des installations de montage automobile menacées de faillite, dont certaines ont même commencé à licencier leurs employés.

Une marque de voitures électriques s'est rapprochée du ministère de l'Industrie

En ce qui concerne l'industrie automobile, le ministre a indiqué qu'une troisième marque automobile avait pris attache avec les services du ministère, exprimant sa volonté d'investir en Algérie et s’inscrire dans le nouveau cahier des charges régissant l’activité. M. Ferhat Ait Ali a fait savoir qu'il s'agit d'un constructeur automobile spécialisé dans les voitures électriques. Dans ce sens, il a exprimé son approbation pour ce type de voitures, affirmant que "l'avenir est électrique, et que l'Algérie doit suivre l'évolution de ce type de voitures pour arriver à la fabrication de voitures hybrides et électriques".

En revanche, le même orateur a déclaré que le montage automobile est finie en Algérie, il s'agit d'une filière qui a coûté plus de 12 milliards de dollars d'investissements, dont 60% sont des pertes pour le Trésor public. De ce fait, l'Algérie a décider d'entrer directement dans la fabrication de voitures, en imposant un taux d'intégration élevé avec obligation de fabriquer localement la carrosserie, en plus d'autres conditions inscrites dans le cahier des charges. Selon le ministre, il faudra environ 18 mois pour mettre en place une industrie automobile basée sur le nouveau cahier de conditions.

Un quota total de 200.000 voitures par an avec des prix oscillant entre 10.000 et 12.000 USD

Concernant l'importation de voitures, le ministre de l'Industrie a déclaré que, selon le régime des quotas, les importations des véhicules neufs en Algérie vont se limiter à environ 200.000 voitures par an, ces volumes seront composés essentiellement de véhicules de gamme destinée à la classe moyenne des citoyens et dont les prix oscillent entre 10.000 et 12.000 dollars du fournisseur, les voitures importées doivent être les mêmes voitures vendues dans le pays d'origine.

Selon M. Ferhat Ait Ali, le ministère de l'Industrie vise l'approvisionnement du marché national en voitures destinées à la classe moyenne avec des prix raisonnables, afin d'être acquis par un grand nombre de personnes, rappelant que des taxes sur les voitures de luxe ont été imposées pour qu'elles ne soient pas importées en grande quantité, privant ainsi les citoyens d'acquérir une voiture neuve.

Le ministre a souligné que le cahier des charges relatif à l'importation de voitures vise à protéger les intérêts du client à travers ses clauses qui précisent les modalités d'achat et de vente, notamment en ce qui concerne le paiement, le délai de livraison de la voiture, la garantie et les services après-vente.

L'avenir des installations de montage automobile est entre les mains de la justice

Concernant les installations de montage automobile actuelles, dont la plupart sont menacées de faillite et qui ont commencé à licencier leurs employés, le ministre a indiqué que leur avenir est entre les mains de la justice et que leur activité ne pourra pas continuer, car avec le nouveau cahier des charges il n y‘a aucun investisseur qui a l’agrément, les nouvelles règles annulent systématiquement les anciennes autorisations.

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