Amalfi, la nouvelle GT de Ferrari qui allie puissance et élégance
La marque automobile la plus célèbre au monde, Ferrari, a récemment levé le voile sur la dernière née de sa gamme sportive, appelée l'Amalfi. Il s'agit d'un coupé quatre places à moteur avant destiné à remplacer la Roma.
Sous le capot, Ferrari a conservé la même configuration moteur : un V8 biturbo de 3,9 litres, désormais porté à 631 chevaux, soit 19 de plus que la Roma, avec un couple de 761 Nm transmis aux roues arrière via une boîte de vitesses double embrayage à 8 rapports.
Selon Ferrari, cette augmentation de puissance est due à plusieurs optimisations techniques, telles que l’utilisation d’arbres à cames plus légers, une finition plus précise du bloc moteur, une huile moteur à faible viscosité, et une reprogrammation avancée du système de suralimentation. Grâce à un système de gestion turbo sophistiqué, chaque turbocompresseur peut désormais être contrôlé indépendamment, avec une vitesse de rotation maximale portée à 171 000 tr/min, améliorant ainsi la réactivité de l’accélérateur et la précision de la pression de suralimentation. Des capteurs de pression spécifiques à chaque rangée de cylindres viennent compléter cet arsenal technologique.
Une nouvelle unité de contrôle électronique, également utilisée sur les modèles 296 GTB, Purosangue et 12Cilindri, permet d’exploiter pleinement les capacités du moteur.
Résultat : l’héritière de la Roma abat le 0 à 100 km/h en seulement 3,3 secondes, avec une vitesse maximale de 318 km/h.
Mais l’Amalfi n’est pas seulement rapide en ligne droite : elle excelle aussi en virages grâce au système Side Slip Control 6.1, véritable cerveau dynamique qui gère en temps réel tous les paramètres : angle de braquage, débattement de suspension, degré de dérapage… Le système assure ainsi une adhérence optimale et des performances dynamiques de haut niveau.
La voiture intègre aussi un système de freinage électronique Brake-by-Wire, dérivé des 296 GTB et 12Cilindri, garantissant une meilleure réactivité et une précision accrue via la pédale gauche.
Pour assurer la stabilité à haute vitesse, l’Amalfi est équipée d’un aileron arrière actif, qui se déploie automatiquement selon les conditions. Dans sa position la plus extrême (parmi trois réglages), il génère jusqu’à 110 kg d’appui aérodynamique à 250 km/h, avec seulement 4 % de traînée supplémentaire.
Côté sécurité, l’Amalfi embarque une panoplie complète de systèmes d’aide à la conduite (ADAS), incluant : régulateur de vitesse adaptatif, freinage d’urgence automatique, alerte de franchissement de ligne, assistant de maintien dans la voie, et bien d’autres dispositifs pour une conduite sûre et confortable.
Esthétiquement, l'Amalfi est une copie conforme du coupé Roma. Le design "nez de requin", vu sur des voitures comme la SF90 et la 12Cilindri, se retrouve sur l'Amalfi, avec une ligne noire reliant les deux phares élancées et toujours fines. L'arrière présente quatre modules de feux arrière distincts, plus fins que ceux de la Roma et désormais reliés par une pièce de garniture noire entre les deux feux intérieurs.
L’intérieur conserve l’esprit de la Roma, mais avec des améliorations pratiques : adieu aux boutons tactiles critiqués par de nombreux conducteurs, remplacés par de vrais boutons physiques, offrant une utilisation plus fluide et intuitive.
Autre changement salué : le bouton de démarrage tactile a été remplacé par un bouton physique en titane, placé à gauche du volant, apportant une touche à la fois luxueuse et fonctionnelle au moment de démarrer le moteur.
Ferrari n’a pas encore révélé la date de lancement ni les prix officiels, mais la production devrait débuter avant la fin de l’année, avec un tarif supérieur à celui de la Roma, vendue à partir de 247 308 dollars américains dans sa version d’entrée de gamme.
