Début de la mise en conformité des ralentisseurs

Les ralentisseurs en Algérie ne sont pas conformes aux normes, pourtant existantes dans les textes de loi et les décrets officiel. Sans aucune étude, dans certains endroits les ralentisseurs sont installés anarchiquement, et parfois tellement raides et hauts que ça devient un instrument de torture pour les amortisseurs de nos véhicules et pour notre dos, surtout en l’absence de signalisation.

Dans les textes de loi Algérienne, on définit deux types de ralentisseurs : dos d’âne et trapézoïdal. Les dos d’ânes devraient avoir une forme circulaire avec des dimensions de 10 cm de hauteur et de 4 m de longueur, alors que le ralentisseur trapézoïdal, qui est aussi désigné en tant que dos d’âne par le grand public, est différent, puisqu’il doit être en profit long et doit comporter un plateau surélevé avec deux parties en pente, dénommées rampants, ses mesures doivent respecter les 10 cm de hauteur, 7 à 10 sur la pente des rampants, et la longueur du plateau doit mesurer entre 2.5 m à 4 m, la saillie d’attaque du rampant < 5 mm.

De même, quel que soit le lieu d’implantation du ralentisseur, l’ensemble des dispositifs de signalisation horizontale doit être implanté de telle sorte que l’usager ne soit pas dangereusement surpris.

Trop hauts, trop raides ou trop courts, 90 des ralentisseurs ne sont pas conformes aux normes, et près du tiers sont illégaux, faits sans étude avec des amas de boue ou de pierre par les habitants. Depuis quelques jours; dans certaines communes de la capitale, la mise en conformité des ralentisseurs a commencé, le respect des normes est bien présent, alors que d’autres ont été carrément supprimés. L’opération avance lentement mais tend à se généraliser dans tout le pays.