Industrie automobile : La règle 51-49 bientôt levée

Publié le : 2020-02-19

ALGER- Le nouveau cahier des charges régissant l’industrie automobile en Algérie n'obligera pas les investisseurs étrangers de s'associer à un partenaire local mais leur imposera un apport financier et technologique, a indiqué mardi à Alger le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham.

Invité du Forum du quotidien El Moudjahid, le ministre a fait savoir que le prochain cahier de charges qui sera établi par son département posera des exigences aux investisseurs étrangers telles qu'une implication financière à travers "un investissement majoritaire si nécessaire".

"Nous n’obligerons pas l’investisseur de s’associer à un partenaire national mais on lui imposera d’apporter le financement et le savoir-faire", a-t-il expliqué, ajoutant que les pouvoirs publics travailleront également afin de permettre aux opérateurs de l’industrie automobile existant en Algérie de "s’intégrer dans les clauses du nouveau cahier de charges".

Si l’on interprète les propos du premier responsable de l’industrie en Algérie, il est donc possible de voir la règle des 51/49% levée dans le secteur de l’industrie automobile.

Cela dans le but, sans doute, d’ouvrir la porte vers de vrais investissements dans ce domaine. Une volonté longuement soulignée par monsieur le ministre depuis son arrivée à la tête de son ministère.

Le prochain cahier de charge, attendu pour bientôt, promet donc de nouvelles règles, facilitant les vrais investissements et dynamisant le secteur.

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